Critique littéraire n°18 : Juste un regard, Harlan Coben (2006)
Juste un regard, Harlan Coben, 2006
Grace Lawson est une mère et une
épouse comblée mais sa vie bascule lorsqu’elle découvre une vieille photo de
groupe de cinq adolescents sur laquelle elle reconnait son mari. Ce dernier
refuse de répondre à ses questions, nie même être représenté sur le cliché et
quitte la maison. Mais il disparait et demeure introuvable. Grâce plonge alors
dans le passé de cet homme qu’elle croyait connaitre afin de tenter de le
retrouver, sans se douter des démons qu’elle va réveiller sur son chemin, dont
un tueur sans merci qui se lance à sa poursuite.
Comme vous avez sûrement pu le voir
sur le blog, cet été a été celui des polars et voici donc le deuxième opus
écrit par Harlan Coben que je lis dans le cadre de ce cycle. Et mon ressenti
est un peu le même que pour le roman précédent. Si le début est très accrocheur
car l’on est tout de suite intrigué par cette mystérieuse photographie ainsi
que par la disparition de Jack Lawson, le roman part dans toutes les directions,
avec d’abord une multitude de personnages puis entre la recherche de son mari
par Grace, un tueur sans pitié qui torture un homme solitaire et les souvenirs
d’un vieil accident qui avait failli coûter la vie de Grace. [Attention spoiler] Bien sûr, tous ces événements
finissent par être liés mais d’une manière qui, je trouve, manque de
crédibilité, avec beaucoup de personnages assez clichés. Pour ma part, seul le
personnage de Grace Lawson ainsi que celui de Charlaine sont bien écrits et
touchants. Le dénouement reste tout de même assez surprenant, avec un retournement
de situation dans les toutes dernières pages, mais rien de bien transcendant et
avec des éléments parfois peu plausibles. De plus, il y avait beaucoup de
similitudes avec le précédent roman d’Harlan Coben que j’avais lu, ce qui m’a
laissé une impression de déjà-vu.
En résumé, un bon polar au
dénouement surprenant mais qui manque parfois de crédibilité et laisse une
impression de déjà-vu lorsque l’on connait déjà le style de l’auteur.
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