Critique littéraire n°13 : Le testament des Templiers, Glenn Cooper (2012)
Le
testament des Templiers, Glenn Cooper, 2012
Dans la région de Sarlat, un
incendie se déclare à l’abbaye de Ruac et les pompiers découvrent, caché dans
le mur de la bibliothèque, un manuscrit inconnu daté de 1307, l’année où
Philippe le Bel a ordonné l’arrestation des Templiers. Il s’agit de la
confession du frère Barthomieu, un moine de l’abbaye, mais celle-ci est en
latin codé. L’archéologue Luc Simard et son ami Hugo Pinaud, restaurateur de
livres anciens, se lancent alors dans un long déchiffrage qui les mène à la
découverte d’une impressionnante grotte préhistorique aux peintures rupestres à
couper le souffle. Excités par cette aventure grâce à laquelle ils espèrent
percer le secret des Templiers, les deux amis ne se doutent pas que la lancée
des fouilles archéologiques va les entrainer dans un jeu dangereux qui s’avérera
vite mortel…
J’ai réellement adoré ce roman dont
le rythme effréné nous entraine dès les deux premières pages. Le personnage
principal, Luc Simard, est très bien écrit, il est très réaliste et assez
attachant. L’on sent également que l’auteur a beaucoup travaillé son sujet
avant d’écrire son roman, car il donne des détails extrêmement précis sur les
Templiers, la préhistoire mais également la mise en place de fouilles
archéologiques ou encore la communauté scientifique dans laquelle peut évoluer
un archéologue. Grande amatrice de polars et de romans historiques, j’ai réellement
apprécié le mélange des deux genres dans ce roman, grâce à une alternance de
points de vue entre des personnages de différentes époques. L’intrigue est
terriblement originale même si l’auteur laisse un peu trop d’indices à mon goût
ce qui fait que la fin peut être assez facilement devinable pour un.e habitué.e
des romans policiers.
Je recommande cependant ce roman au
rythme rapide et à l’intrigue haletante qui se lit très rapidement et dont nous
avons bien du mal à nous détacher.
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