Critique littéraire n°8 : Tu m'appartiens, Mary Higgins Clark (2000)


Tu m’appartiens, Mary Higgins Clark, 2000





Psychologue et animatrice radio, le Dr Susan Chandler évoque un matin à l’antenne les disparitions inexpliquées de femmes et s’arrête sur le cas de Regina Clausen qui n’est jamais revenue d’une croisière. Des auditrices appellent alors : l’une d’elle a rencontré sur un bateau un homme qui lui a offert le même bijou, une bague avec l’inscription « Tu m’appartiens », que celui retrouvé dans les affaires de Regina. Une autre affirme avoir vu un homme acheter plusieurs de ces bagues dans une boutique… En relançant cette affaire, Susan ne se doute pas qu’elle vient de déclencher une implacable mécanique meurtrière dont elle risque d’être la victime. En effet, le tueur a écouté son émission et, hors antenne, il a même déjà rencontré Susan…

Bien que grande amatrice de polar, je n’avais encore jamais eu l’occasion de lire un roman de Mary Higgins Clark, pourtant considérée comme une grande auteure de ce genre littéraire. Ce fut par hasard, en entrant dans une boite à livres, que ce roman est entré en ma possession.

En général, je décide qu’un roman policier est bon en fonction de la rapidité à laquelle je le lis : si le suspens est bien fait, j’ai tellement envie de savoir la fin que je lis extrêmement vite. Ici, j’ai terminé le roman en moins de cinq jours, ce qui est un bon score. L’auteure cultive très bien le suspense et même l’angoisse : l’on sait dès le début que l’assassin est une connaissance du personnage principal et que celle-ci est en danger, ce qui instaure un climat oppressant. Susan Chandler est d’ailleurs un personnage très intéressant : c’est une femme intelligente, déterminée et qui attire la sympathie, j’ai vraiment aimé la suivre dans ce livre. J’ai également beaucoup apprécié la forme du roman, avec des chapitres très courts qui alternent les points de vue des différents – et nombreux – personnages. Cela donne du rythme à l’intrigue et entretient la confusion autour de l’identité potentielle de l’assassin. 

Le dénouement est cependant peut-être un peu prévisible, mais c’est sûrement parce que je suis une habituée des polars. Je noterai aussi que le mobile de l’assassin m’a paru un peu facile et donc peu pertinent. Malgré cela, j’ai vraiment apprécié ce très bon roman policier qui fut un très bon aperçu du talent de Mary Higgins Clark et qui m’enjoint à découvrir d’autres ouvrages de cette auteure.








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